A Compiègne

l'hiver 1791 – octobre 1974

A Compiègne, les domestiques de Mr Camus, le régisseur de Gournay, abandonnent Julie dans une cour d’auberge.

Incapable de marcher et ne connaissant personne, elle reçoit l’hospitalité d’une famille charitable. Mais sa réputation de dévote la suit dans une ville gagnée à la Révolution, et  pour se soustraire à ses persécuteurs, elle est obligée de changer cinq fois de logis en trois ans.

Totalement paralysée et solitaire, elle vit unie à Dieu qui lui révèle sa mission: autour de Jésus en croix, elle voit des religieuses au costume inconnu et entend:

 

<<CE SONT LES FILLES QUE JE VOUS DONNE DANS

L’INSTITUT QUI SERA MARQUE DE MA CROIX.>>

Aucun lieu ne témoigne du passage de Julie à Compiègne; peut-être a-t-elle été recueillie par les demoiselles de Chambon, habitant rue des Grandes-Ecuries.

Monsieur de Lamarche fit sa connaissance en 1793 et écrivit: <<elle s’offrait continuellement comme victime à Dieu ... son oraison était presque continuelle>>

Le mur des noms 

 

 

 

 

 

 

 

Au Centre d'héritage, il y a un essai architectural pour capter l'essence de la vision fondatrice de Julie. C'est un mur noir qui énumère les noms des femmes qui ont fait des voeux comme Soeurs de Notre-Dame de Namur - à partir du 2 février 1804.

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